Gynécomastie : à propos de 35 cas - 17/09/17
Résumé |
Objectif |
Relever les caractéristiques clinicobiologiques et de l’imagerie des patients consultant pour gynécomastie afin de mettre en route une démarche diagnostique.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective de 35 patients hospitalisés ou adressés à la consultation d’endocrinologie pour exploration d’une gynécomastie entre 2013 et 2017.
Résultats |
L’âge moyen des patients est de 36,6 ans (min : 21 ; max : 66). La gynécomastie était bilatérale dans 71 % des cas et unilatérale dans 29 % des cas. Elle était de stade I dans 23 %, de stade II dans 49 % et de stade III dans 28 % des cas (classification de Simon). Les marqueurs tumoraux étaient négatifs dans 86 % des cas, positifs dans 3 % et non faits dans 11 % des cas. L’échographie testiculaire non faite dans 34 % des cas était normale dans 63 % et a montré un nodule testiculaire dans 3 % des cas. Concernant les étiologies : la gynécomastie pubertaire est retrouvée dans 26 % des cas, l’hypogonadisme dans 20 % des cas dont un syndrome de Klinefelter ; médicamenteuse dans 20 % ; sénile dans 6 % hyperthyroïdie 6 %, insuffisance rénale 3 %, insuffisance hépatique 3 %, tumorale dans 3 % et idiopathique dans 16 % des cas. Dix-sept pour cent des patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical (dont l’étiologie était une gynécomastie péripubertaire persistante ou bien idiopathique), 20 % d’un traitement médical à base d’androgène local ; l’abstention avec surveillance dans 52 % des cas et l’arrêt du médicament en cause dans 11 % des cas.
Discussion |
Même si la gynécomastie péri-pubertaire est l’étiologie la plus fréquente, la gynécomastie peut révéler ou accompagner une affection grevant le pronostic vital.
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Vol 78 - N° 4
P. 379 - septembre 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.